L’INDUSTRIE DU DISQUE EN 2018
Les plateformes de streaming musicales Et les vinyles exploses, mais qu’en est-il du CD ?
De façon générale, il y a une augmentation globale du marché de la musique enregistrée de 3.9% entre les 1er trimestre 2017 et 2018 (256 M€).
Pour le numérique :
Le streaming a augmenté de 9% et a dépassé le physique pour la 1ère année, tiré par les abonnements audios et la vitalité des productions françaises. Le téléchargement, lui, a baissé.
Pour les supports physiques :
Ils se maintiennent à 37.3% du marché de la musique enregistrée grâce à la vitalité et la densité du réseau de distribution mais aussi à l’augmentation du vinyle (31%) en 2018 (part de 23% des revenus physiques et 12% de la musique). (Source SNEP)
Conclusion :
Le marché de la musique enregistrée observe en France une dynamique constante et encourageante, portée par la créativité et la profusion des interprètes français et le soutient de l’Etat au travers de la fiscalité et des aides.
Il semblerait que les consommateurs observent une maturité d’achat. Ils écoutent de plus en plus en ligne … mais continuent à acheter des disques. En choisissant les opus qu’ils aiment vraiment, ceux qu’ils veulent conserver au sein d’une discographie choisie et/ou de collections consciemment constituée.
De leur côté, en produisant moins en quantité mais mieux en qualité, les artistes répondent à la nouvelle tendance de la clientèle moins consommatrice et plus mélomane.
Le succès commercial des vinyles, des CD en séries spéciales et/ou numérotées et des compilations en coffrets très sophistiqués accompagnés de très beaux livrets complétant la musique, en sont une illustration flagrante.
Il serait logique que les chiffres de 2ème semestre 2018 (à paraître) confirment, voir intensifient ces résultats … la fin de l’année étant plus riche en sorties d’albums et de ventes… à suivre, donc !
Pour plus d’informations, voici le site de la SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique).